Changement du marché immobilier en Israël

avril 14, 2018

Israël se classe troisième sur la liste des augmentations réelles des prix des maisons, après la Nouvelle-Zélande et le Canada. Les achats de nouveaux appartements sont inférieurs aux ventes immobilières.

Flambée des prix de l’immobilier

Les prix du logement en Israël ont beaucoup augmenté. Cela se manifeste par moins d’investisseurs qui s’emparent des maisons à cause de l’augmentation des taux hypothécaires.

Il fallait débourser en moyenne 920 000 dollars pour acheter un appartement de trois chambres à Tel Aviv, plus qu’à Londres ou Amsterdam, et plus du double du coût nominal il y a dix ans.

Cela a évincé beaucoup de gens du marché de l’immobilier en Israël où le salaire moyen est d’environ 35 000 dollars par an, ce qui fait du logement un problème social et politique puissant.

La baisse des prix des maisons réduirait les risques pour le système financier, où le crédit immobilier représente plus de la moitié de tous les prêts non financiers du secteur privé.

Diminution des prêts immobiliers

Au cours de la dernière année, les transactions et les volumes de prêts hypothécaires ont diminué à mesure que les taux hypothécaires et les taxes augmentaient. Les taux des prêts hypothécaires à taux fixe liés à l’inflation ont récemment grimpé de près de 4% à 2% en mai 2015, en partie parce que la banque centrale a forcé les prêteurs à réduire leur exposition aux prêts hypothécaires risqués.

Les rendements des investissements immobiliers sont proches du coût d’emprunt, ce qui permet aux investisseurs d’obtenir des rendements proches de zéro pour les maisons achetées, alors ils commencent à chercher de meilleurs rendements ailleurs.

Des impôts plus élevés

Dans le but de décourager les investisseurs immobiliers, l’Etat a augmenté les taxes d’achat, et ajouté un prélèvement supplémentaire. Cela a permis de réduire le pourcentage des transactions d’investissement de 40%.

Le gouvernementa également stimulé les débuts de construction des logements pour pallier une pénurie d’approvisionnement que de nombreux économistes considèrent comme une source majeure de hausse des prix.

Un programme gouvernemental visant à aider les jeunes couples à acheter de nouvelles maisons pourrait également faire baisser le volume des transactions. Depuis trois années, le gouvernement a intensifié la vente de terrains à prix réduit aux entrepreneurs, qui doivent ensuite vendre des appartements à des prix inférieurs à ceux du marché.

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